C’est l’heure !

C’est l’heure !

Je ne me suis jamais vraiment intéressé à la politique politicienne…

Ou alors, comme on regarde un match de foot ou un spectacle du Zénith : avec cette distance nécessaire pour ne pas se faire piéger par quelques réflexes pavloviens, grégaires…
Et voilà que survient notre grand
Show quinquennal des Présidentielles : Cette grande mise en scène des programmes, des promesses clé en main, des phrases assassines et des providentielles solutions…Tout ça sur fond de crise, de nationalisme sécuritaire, de misère morale et matérielle, profitant à qui l’on sait (regardez tous à droite…).

Bref, je me voulais au-dessus de la mêlée, comme à chaque élection, indifférent à cet évènement incontournable : Tous pourris, comme d’habitude !…

Et voilà qu’un homme -Et quand je dis homme, cela veut dire : avec toutes ses failles, ses limites, son égo-, s’est emparé de mes convictions profondes en matière d’alternatives face aux lobbys mortifères, au dérèglement climatique, aux inégalités sociales, à notre santé, aux pesticides, au nucléaire… Bref à toutes mes aspirations déjà anciennes pour une existence digne et lucide partagée collectivement.

Vous devinerez aisément qui est cet homme, alors je ne le nommerai pas…

Bien sûr, c’est un tribun, un fort en gueule… mais pour rien au monde je n’aimerais faire ce qu’il fait : m’exposer dans l’arène médiatique, expliquer, justifier, subir l’anathème des nantis, le cynisme des bien-pensants.

Son mouvement « La France insoumise » qui enfle depuis quelques jours, résonne avec la phrase d’André Gide, écrite dans les années 40, et que j’aime à décliner lors des concerts :

« Le monde ne sera sauvé, s’il peut l’être, que par les Insoumis.

Ils sont ces insoumis le sel de la terre… ».

Pour moi (je m’illusionne peut-être), il est juste temps d’accompagner ce mouvement. Même s’il ne ressort pas victorieux des urnes : ce n’est pas le plus important !

Il est plus facile de se méfier de tout pour justifier son impuissance.

Alors, rappelez-vous la phrase :

« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait !… »

Morice Benin, à Die le 5 avril 2017.

(Petit artisan-chanteur et incorrigible utopiste, parvenant au seuil de ses 70 années terrestres à appeler de ses vœux « l’Inespéré » pour nos enfants…)

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